Six sur sept. Le mois de juillet s’est achevé hier sur une hausse de 1,32% de l’indice Cac 40. Depuis le début de l’année un mois uniquement, mai, s’est achevé sur une baisse. Mieux, depuis octobre dernier, deux mois seulement (octobre 2022 et donc mai 2023) ont été dans le rouge et le Cac 40 a repris plus de 30%. Le mois d’août devrait débuter, lui, sur une note stable.
Les marchés, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, ont bien passé le cap des résultats au 30 juin. Même si les publications ne sont pas encore achevées, notamment outre-Atlantique, la tendance est positive. D'’après les données de Refinitiv, les résultats trimestriels du S&P 500 sont attendus, certes, en baisse mais elle n’est plus que de 6,4% alors qu’il y a une semaine un recul plus fort (7,9%) était anticipé. En France, 11 sociétés du Cac 40 ont relevé, plus ou moins fortement leurs objectifs annuels sans que ces rehaussements d’objectifs ne soient forcément salués par le marché. Signe que les investisseurs deviennent plus exigeants après la hausse des derniers mois qui a gonflé les valorisations.
Ralentissement
Au menu macro-économique de ce mardi, c’est PMI. En Chine, l’indice PMI Caixin publié ce matin a confirmé la contraction de l’économie qui apparaissait hier dans les chiffres officiels du Bureau national des statistiques. L’indice est passé sous la barre des 50 qui marque la démarcation entre contraction et expansion de l’activité. A 49,2 points, il est inférieur aux 50,1 attendus et aux 50,5 de juin.
En Europe, les chiffres seront publiés à 10 heures pour la zone euro. Le mois dernier, l’indice était tombé à un plus bas depuis six mois à 43,4 et l’indice préliminaire dévoilé il y a deux semaines s’établissait à 42,7. Aux Etats-Unis, il faudra attendre 16 heures pour la publication des indices ISM (ce sont eux qui font référence) qui, eux aussi, devraient reculer, à 46 selon le consensus établi par Bloomberg.
Une confirmation de ces chiffres renforcerait la probabilité d’une pause voire d’un arrêt des resserrements monétaires après les relèvements d’un quart de point décidés la semaine dernière par la Fed et la BCE, même si le rebond de la croissance européenne au deuxième trimestre (+0,3%) après la stagnation du premier trimestre, pourrait inciter la BCE, qui avait démarré plus tard que la Fed, à réaliser un nouveau tour de vis dans un contexte d’inflation qui reste forte hors énergie.
Atos
Parmi les valeur, on suivra Atos. La société, dont le titre avait plongé au cours des deux dernières séances, a annoncé ce matin être entrée en négociation exclusive avec EP Equity Investment (Daniel Kretinsky) en vue de céder 100% de Tech Foundations qui regroupe notamment son métier historique d’infogérance. L’opération devrait être bouclée en fin d’année ou au début de 2023. Atos sera renommé Eviden du nom de ses activités les plus prometteuses (big data, cybersécurité). Eviden vise une croissance annuelle moyenne du chiffre d’affaires de 7% sur la période 2022-2026 et une marge opérationnelle de 12% en 2026.
Source Investir