Les investisseurs américains se sont offert une avant-dernière séance de la semaine dans le vert à Wall Street, rassurés, au moins temporairement, quant à un possible atterrissage en douceur de l’économie et par le succès de la plus grosse introduction en Bourse depuis deux ans outre-Atlantique, celle d’Arm. Le britannique, filiale de Softbank, a gagné presque 25% pour son premier jour de cotation malgré un prix fixé dans le haut de la fourchette d’offre. Le designer de puces électroniques a terminé avec une capitalisation boursière de 68 milliards de dollars.
Les places asiatiques ont bouclé la semaine en terrain positif, elles aussi, profitant de bonnes statistiques économiques venues de Chine. Sur le Vieux continent, l’ouverture est attendue ce matin en hausse avec des contrats à terme qui progressent de 0,58 % à Paris actuellement.
Déjà hier, les opérateurs ont salué la position de la Banque centrale européenne qui, si elle a relevé de 25 points de base ses taux directeurs, a indiqué que ses taux ont atteint des niveaux suffisamment restrictifs. Seule ombre au tableau peut-être pour Paris, la révision en baisse des prévisions économiques du gouvernement, qui table dorénavant sur une croissance de 1,4% en 2024, contre 1,6% précédemment, après 1% cette année. « La récession en Allemagne, les difficultés en Chine et la persistance de taux d'intérêt élevés auront un impact sur la croissance en 2024, a déclaré jeudi à la presse le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, l'économie française est dynamique dans un environnement européen et international dégradé. »
Encore quelques chiffres américains
Il faudra, par ailleurs, encore surveiller plusieurs statistiques économiques aujourd’hui. Ainsi, avant l’ouverture, l’INSEE présentera les chiffres de l’inflation du mois d’août dans l’Hexagone, en données finales. Surtout, cet après-midi, aux Etats-Unis, sont attendus l’indice Empire manufacturier de la Fed de New York, à 14h30, puis la production industrielle, à 15h15, et enfin, à 16 heures, de l’indice de confiance du consommateur tel que calculé par l’Université du Michigan. De quoi alimenter, ou non, l’optimisme de cette fin de semaine.
Du côté des entreprises, on gardera un œil sur les valeurs automobiles alors que le syndicat United Auto Workers (UAW) a démarré un mouvement de grève dans trois usines de General Motors, Stellantis et Ford après l’échec de négociations. A Paris, on suivra Société Générale. La banque doit présenter son plan stratégique lundi et s’est dite ouverte à l'idée d'une cession de sa filiale spécialisée dans le financement des ventes et des biens d'équipements, selon Reuters.
Source Investir