Joe Biden en Israël et le Livre beige au centre des attentions

18/10/2023
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Les investisseurs américains sont restés dans l’expectative mardi faisant face à la fois à des signes encourageants sur un atterrissage en douceur de l’économie, une hausse des rendements obligataires et des tensions géopolitiques qui sont encore montées d’un cran après une frappe sur un hôpital de Gaza, Israéliens et le Hamas s’accusant mutuellement d’en être à l’origine. Le président américain Joe Biden doit se rendre aujourd’hui en Israël ainsi qu’en Jordanie en vue d’éviter un embrasement de la région.

Les principaux indices américains sont donc restés quasiment stables tandis que les places asiatiques étaient mitigées. L’ouverture devrait aussi être très prudente en Europe, ce matin.

Sur le plan macroéconomique, les autorités chinoises ont fait état d’un PIB supérieur aux attentes au troisième trimestre, à 4,9% sur un an, mais les données relatives à l'activité ont été pour la plupart inférieures aux attentes, et les investisseurs n’ont pas semblé convaincus de ce rebond de l’économie en Chine. Ils devront, par ailleurs, attendre 20 heures et la publication du Livre beige de la Réserve fédérale pour prendre le pouls de l’économie américaine. Le document, qui fait la synthèse de l’activité dans les douze districts de la Fed, servira de base de travail à la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale, les 31 octobre et 1er novembre.

ASML ralentit

Avant cela, dans l’après-midi, les opérateurs auront pris connaissance des stocks hebdomadaires de pétrole du département américain de l’Energie et des chiffres des permis de construire et mises en chantier de logements neufs, aux Etats-Unis, en septembre. En matinée, ils suivront l’indice définitif des prix à la consommation de septembre (11 heures) dans la zone euro et de la production dans le secteur de la construction pour août (11 heures).

Sur le front des entreprises, les prises de commandes du néerlandais ASML ont chuté de 42% à 2,6 milliards d'euros (2,8 milliards de dollars) au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, bien en-dessous des attentes. Le groupe a réalisé des ventes trimestrielles nettes de 6,7 milliards d'euros, une marge brute de 51,9% et un bénéfice par action de 4,81 euros, légèrement sous les attentes. Il a confirmé ses objectifs pour 2023 mais attend une année 2024 de transition.

Par ailleurs, on suivra TotalEnergies, alors que Bruno Le Maire a indiqué que le groupe pétrolier maintiendra le plafonnement sur le litre de ses carburants à 1,99 euros en 2024.

Source Investir