5 RAISONS D'UN CAC A 8000 POINTS
1. Une baisse des taux des banques centrales
Un consensus s’est dessiné au sein du comité de politique monétaire de la Fed pour trois baisses d’un quart de point en 2024.
2. Une absence de récession aux États-Unis
La première puissance économique mondiale est en passe de réussir l’impossible : un durcissement monétaire historique sans passer par la case récession. Il n’est pas non plus impossible que la reprise économique chinoise finisse par arriver
3. Une pression baissière sur les prix du pétrole
L'augmentation de la demande mondiale de pétrole ralentit, tandis que les Etats-Unis maintiennent de fortes cadences d’extraction. Des prix de l’énergie moins chers seraient un élément positif pour les indices boursiers des pays développés..
4. Une saisonnalité favorable
Le début de l’année est généralement une période favorable aux actions.
5. Des facteurs techniques
La progression des indices boursiers en novembre et en décembre est venue essentiellement du débouclage de positions vendeuses de hedge funds. Les gérants classiques, quant à eux, ont gardé une posture prudente et des liquidités dans leurs fonds. Ils pourraient maintenant accompagner la hausse en puisant dans leur cash pour acheter des actions, s’ils veulent suivre les indices.
CEUX QUI PEUT FAIRE PEUR AUX INVESTISSEURS
01- La géopolitique
Faute de munitions, l’Ukraine pourrait perdre la guerre en 2024. Une victoire de la Russie ferait fuir les investisseurs des marchés d’actions européens. Autre danger, toujours récurrent, celui d’une invasion de Taïwan par la Chine.
02 - Une dégradation des marges des entreprises
. L’an prochain, l’inflation devrait être moins forte et le dynamisme de l’activité plus mou, alors que les frais financiers s’annoncent plus élevés à cause de la hausse des taux d’intérêt.
03 - Le poids du coût de la dette des Etats
Les Etats vont être écrasés par une dette qui coûtera de plus en plus cher. En mars, l’endettement de la France a franchi les 3.000 milliards d’euros et Paris va devoir emprunter au prix fort près de 310 milliards en 2024 pour financer les déficits et rembourser des emprunts anciens. Or les taux à dix ans sont proches aujourd’hui de 3 % alors qu’ils étaient à 0 % il y a deux ans.