Les principaux indices américains ont poursuivi leur ascension mardi, avec un nouveau record pour le Dow Jones, les investisseurs continuant d’anticiper un atterrissage en douceur de l’économie américaine et un contexte de taux plus favorable. Ils sont restés insensibles aux propos du président de la Réserve fédérale d’Atlanta, Raphael Bostic, pour qui il n’est pas urgent d'abaisser les taux l'année prochaine.
« En ce qui me concerne, je pense que l'inflation va diminuer relativement lentement au cours des six prochains mois, ce qui signifie qu'il n'y aura pas d'urgence à abandonner notre position restrictive », a déclaré le président de l’antenne d’Atlanta, qui s'attend à deux baisses des taux en 2024, au cours du second semestre.
Dans le sillage des indices américains, le marché japonais a terminé en hausse significative tandis que l’ouverture est attendue en légère progression en Europe. Par ailleurs, les cours du pétrole poursuivent leur rebond en raison des tensions en mer Rouge.
La confiance en décembre
Le programme statistique du jour est chargé et permettra de faire un point sur le moral des ménages des deux côtés de l’Atlantique pour la fin de l’année. Après les prix à la production industrielle en novembre et l’indice GfK de la confiance des consommateurs de janvier, en Allemagne, les opérateurs prendront connaissance du même indice de confiance des consommateurs dans la zone euro, en décembre, tel que mesuré par la Commission européenne. Les trois indicateurs sont attendus en recul. Par ailleurs, l’économiste en chef de la BCE, Philip Lane, s’exprimera, aujourd’hui et demain, à l’occasion du séminaire sur « les perspectives de la zone euro » organisé par le Economic and Social Research Institute, en Irlande.
Outre-Atlantique, on parlera de la balance courante du troisième trimestre, des ventes de logements anciens en novembre, et surtout de la confiance du consommateur en décembre vue par le Conference Board. Les classiques stocks hebdomadaires de pétrole du département de l'Energie seront à surveiller en fin d’après-midi.
Du côté des sociétés,
on suivra Verallia. Le groupe a averti qu’il n’atteindrait pas son objectif de croissance annuelle d’au moins 20 % du chiffre d’affaires cette année en raison de la dévaluation du peso argentin, bien que le pays ne représente que 2% de son activité.
Enfin, on s’intéressera aux valeurs auto. Le marché automobile européen a crû moins vite en novembre, sur un an, avec des immatriculations de voitures neuves en hausse de seulement 6,7%. En Allemagne, Volkswagen et les représentants syndicaux se sont mis d'accord sur des mesures de réduction des coûts qui devraient rapporter 10 milliards d'euros d'ici à 2026, dont 4 milliards dès l'année prochaine, a annoncé le constructeur automobile.
Source Investir