La Bourse est à la recherche de nouveaux catalyseurs. Le Cac 40 a calé hier (-0,34%), alors qu’il s’approchait du seuil symbolique des 8.000 points et après avoir brisé plusieurs records lors des dernières séances. Les données de l’inflation américaine se sont révélées conformes aux attentes, l’indice PCE ayant augmenté de 0,3% sur un mois en janvier et de 2,4% sur un an. Si ces chiffres sont rassurants, ils n’ont pas créé l’enthousiasme chez les investisseurs français. Leurs homologues de l’autre côté de l’Atlantique se sont montrés plus positifs, permettant aux trois indices phares de Wall Street de finir dans le vert (Dow Jones +0,12%, S&P 500 +0,52% et Nasdaq +0,9%).
« Ce rapport [sur l’inflation] va contribuer à restaurer la confiance des marchés, intéressés par la date que choisira la Réserve fédérale américaine pour basculer vers un cycle de baisses de taux », a réagi Quincy Krosby de LPL Financial, rappelant qu’il n’est « plus question de savoir ‘si’ la Fed commencera à baisser les taux en 2024 mais ‘quand’ ». La présidente de l’antenne de San Francisco de la banque centrale américaine, Mary Daly, a déclaré hier que l’institution est prête à baisser les taux quand ce sera nécessaire tout en réaffirmant qu’il n’y a pas d’urgence à le faire au regard de la solidité de l’économie. Son homologue d’Atlanta, Raphael Bostic, a indiqué que cela pourrait intervenir cet été.
Des données fraîches de part et d’autre de l’Atlantique
Une batterie de statistiques est au programme, ce vendredi. Dans l’après-midi est principalement attendu aux Etats-Unis l’indice ISM des directeurs des achats du secteur manufacturier de février. Il est davantage surveillé par les marchés que le PMI, car son historique est plus complet. Le consensus table sur un niveau de 49,5 points, proche du seuil des 50 points qui marque la frontière entre expansion et contraction de l’activité.
Du côté des valeurs, on surveillera l’accueil réservé aux résultats annuels de Saint-Gobain, publiés hier après la clôture. Le producteur de matériaux de construction a fait état d’un chiffre d’affaires de 7,94 milliards d'euros, en baisse de 6,4% sur un an en données publiées. Son résultat d'exploitation a atteint 5,25 milliards d'euros, en repli de 1,6%, mais la marge associée est ressortie à 11%, contre 10,4% l’année précédente.
Source Investir