Un répit pour l’inflation américaine, les indices au plus haut

16/05/2024
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A la différence des mois précédents la hausse des prix s’est révélée en-deçà des anticipations et en légère décélération, à 3,4% sur un an, contre 3,5% en mars. Sans tabler à nouveau sur un premier desserrement de la politique monétaire de la banque centrale américaine dès sa réunion de juin, les marchés continuent de l’espérer (dans une proportion de 53% hier soir) pour septembre.
En tout cas, le petit soulagement constaté pour les prix à la consommation d’avril a aussi soulagé les investisseurs, qui ont porté les grands indices de Wall Street à de nouveaux records hier (lire ci-dessous) et le Cac 40 à Paris à un plus-haut en clôture, sans toutefois qu’il dépasse son sommet absolu du 10 mai en séance.

Capgemini ou Renault, embarras du choix pour les a

L’indice parisien semble vouloir marquer une pause, autour de son niveau d’hier.
L’animation viendra surtout de quelques entreprises et on peut douter que les événements prévus soient de nature à influencer la tendance. Comme mardi, il y a aura encore un bel embouteillage d’assemblées générales. Les actionnaires auront le choix cet après-midi entre Capgemini et Renault pour les grands groupes du Cac 40, ou entre Coface, Dassault Aviation, Voltalia ou Wendel pour ceux qui préfèrent les ambiances plus intimes aux grands-messes.
Du côté des publications trimestrielles, on gardera un œil sur Elior et Vallourec, en attendant Engie demain matin, l’énergéticien, pour le Cac 40, clôturant la saison des premiers trimestres. Après des années difficiles et une reprise en main par Derichebourg, Elior vient d’annoncer un petit ajustement à la hausse de son objectif de rentabilité pour l’exercice se terminant en septembre prochain, visant désormais une marge d’Ebitda de plus de 2,5% (contre « environ 2,5% »).
Ubisoft a, lui, annoncé hier soir un retour aux bénéfices pour l’exercice 2023-2024, avec un résultat opérationnel positif de 401,4 millions d’euros, conforme aux prévisions de l’éditeur de jeux vidéo, contre une perte de 500 millions un an plus tôt.
Source Investir