Les banquiers centraux calment le jeu

07/08/2024
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Il s’agissait presque d’un retour à la normale pour les marchés américains et japonais, mardi et mercredi. Les principaux indices ont regagné du terrain des deux côtés du Pacifique après des déclarations de responsables économiques. Les actions japonaises ont ainsi encore avancé et le yen s'est affaibli après que le vice-gouverneur de la Banque du Japon, Shinichi Uchida, a déclaré que l’institution n'augmenterait pas les taux tant que les marchés sont instables.

« Je crois que la banque doit maintenir sa politique monétaire accommodante et le niveau de taux actuel pour l’instant, l’évolution des marchés financiers et de capitaux [au Japon] et à l’étranger étant extrêmement volatils », a dit Shinichi Uchida dans un discours mercredi devant des hommes d’affaires à Hakodate. Une volte-face par rapport à la position tenue la semaine dernière qui a rassuré. Vendredi dernier, la Banque du Japon avait relevé ses taux de 15 points de base et annoncé la perspective d’un resserrement supplémentaire, entraînant une flambée du yen et l'effondrement des opérations de portage sur la devise japonaise (carry trade).

Un peu plus tôt mardi, des responsables de la banque centrale américaine avaient, eux, rejeté l'idée que des données décevantes sur l'emploi en juillet aux Etats-Unis témoignaient une récession à venir. De quoi relancer les principaux indices américains et japonais.

Conséquence, l’ouverture est vue actuellement en hausse sur les places européennes, dont Paris. Les marchés devront toutefois trouver du soutien en dehors de tout rendez-vous de premier plan ce jour et dans un contexte de volatilité toujours élevée.

Sur le plan macroéconomique, la séance s’annonce ainsi plutôt creuse même si parmi les rares statistiques attendues, la publication des stocks hebdomadaires de pétrole du département de l’Energie, à 16h30 sera à surveiller, alors que les craintes de récession aux Etats-Unis et en Chine avaient fait reculer les cours du pétrole à leurs plus bas niveau depuis six mois. 

Source Investir