La Bourse de Paris est attendue ce matin sur une note prudente, même si elle devrait bénéficier de la clôture en forte hausse de Wall Street, aidée notamment par les bons résultats annuels des banques.
Le marché américain a aussi été soutenu par une hausse des prix à la consommation de 2,9% en rythme annuel en décembre, conforme aux anticipations, et de 3,2% au lieu de 3,3% attendu hors énergie et alimentation. Les braises de l’inflation semblent s’éteindre, ce qui peut rassurer quelque peu ceux qui craignent un ralentissement de l’assouplissement monétaire. Deux baisses des taux directeurs pourraient désormais être espérées cette année.
Les taux à long terme, utilisés pour valoriser les actions, ont reflué. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 4,65%, après un pic de 14 mois à 4,81% lundi.
Il reste toutefois un risque de hausse des prix lié à l’instauration de droits de douane et au renvoi de travailleurs étrangers par Donald Trump.
Les investisseurs américains attendent maintenant la publication des ventes au détail de décembre, prévue à 14h30.
En Europe, le compte-rendu de la dernière réunion de la BCE sera diffusé à 13h30. Cette réunion avait débouché sur une baisse de 25 points de base des taux directeurs.
A Paris, on suivra Renault, qui a annoncé des ventes mondiales en hausse de 1,3% en 2024, à 2,3 millions de véhicules, après +9% en 2023 et 4 ans de baisse depuis un pic de 3,88 millions en 2018. Le constructeur est numéro deux en Europe derrière Toyota pour les véhicules hybrides, qui représentent 40% des véhicules thermiques vendus.
De son côté, Stellantis anticipe une baisse de ses facturations (volumes livrés) de 9% au quatrième trimestre 2024, après une chute de 20% au troisième.
D’autre part, Alstom a annoncé hier soir un contrat de 340 millions d’euros au Canada. Il s’agit de réviser et moderniser 181 voitures de trains à deux niveaux. Les travaux commenceront d’ici 2026.
Source Investir