L'IA a encore de beaux jours devant elle

27/02/2025
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Finalement, pas de mauvaise surprise pour Nvidia dont les ventes dissipent les craintes suscitées par le très économe modèle d’IA du chinois DeepSeek, qui avait fait redouter une baisse de la demande. Le chiffre d’affaires annuel s’élève à 130 milliards de dollars environ, plus de deux fois celui de l’année précédente.

Cependant, le président des Etats-Unis a déclaré, hier, qu’il souhaitait imposer des droits de douanes élevés sur les produits européens : « Nous avons pris la décision, et nous l’annoncerons prochainement, ce sera 25%. »

Aujourd’hui, sont attendus par ailleurs pour la zone euro les évolutions des agrégats monétaires, l’indice de confiance des consommateurs et le compte rendu de la réunion de la Banque centrale européenne. Cette dernière publication sera particulièrement étudiée, car la prochaine décision de politique monétaire de la BCE doit intervenir dans une semaine, jeudi 6 mars. L’institution a procédé à cinq baisses de taux depuis juin et devrait à nouveau diminuer leurs niveaux de 0,25 point de pourcentage, d’après MorningStar, ce qui porterait le taux des dépôts à 2,5%.

Des dividendes en hausse pour Arkema et Axa

Du côté des entreprises en France, Arkema dévoile un chiffre d’affaires 2024 de 9,5 milliards d’euros, stable par rapport à l’année précédente. Le bénéfice par action s’élève à 8,23 euros, en recul comparé à 2023 (8,75 euros). Ce qui n’empêche pas le groupe d’augmenter la proposition de dividende à 3,60 euros par action (contre 3,50 euros en 2023). « Dans un environnement macroéconomique qui reste incertain et marqué par une demande faible sur le début de l’année, le groupe vise à réaliser en 2025 un EBITDA en hausse, situé entre 1,53 et 1,67 milliard d’euros », précise le spécialiste des matériaux dans un communiqué paru ce matin.

Axa annonce, quant à lui, 8 milliards d’euros de résultat opérationnel en 2024, un chiffre en hausse par rapport à 2023. Il mentionne par ailleurs un dividende par action de 2,15 euros, en progression de 9 %, et le lancement d’un plan de rachat d’actions d’un montant maximal de 1,2 milliard d’euros. Le ratio de solvabilité diminue cependant de 11 points, mais s’élève tout de même à 216%.

Engie fait état, pour sa part, d’une baisse de son EBITDA hors nucléaire de 2,5%, à 13,4 milliards d’euros. En cause : la diminution du prix du gaz, les conséquences d’une taxe liée aux prix de l’électricité en France et un moindre recours aux centrales à gaz en Europe. En incluant le nucléaire, l’EBITDA parvient toutefois à grimper de 3,7%. Le chiffre d’affaires tombe à 73,8 milliards d’euros, une baisse d’environ 10% par rapport à 2023.

Source Investir