Si l’ambiance n’était pas à la fête en fin de semaine dernière après une baisse hebdomadaire de 2,1% pour le Cac 40, revenu sous les 8.000 points, les investisseurs pourront peut-être trouver du soutien de l’autre côté de l’Atlantique aujourd’hui.
Certes, l’ambiance était également loin d’être festive à Wall Street ces derniers jours si l’on s’en tient aux baisses hebdomadaires de 1,2% du Dow Jones, de 1,6% du S&P 500 et même de 3,04% du Nasdaq, qui ont mis fin à trois semaines consécutives de gains. L'indice des valeurs technologiques a même signé sa plus mauvaise performance hebdomadaire depuis avril après les avertissements lancés par plusieurs dirigeants de Wall Street sur le risque d’une correction à venir sur les valeurs liées à l’intelligence artificielle.
Initiation du processus de sortie
Néanmoins, les indices américains ont opéré un retournement de tendance en cours de séance vendredi et les contrats futures semblent s’orienter vers un gain aujourd’hui. Le Sénat américain, a, en effet, approuvé la première étape du processus qui mettrait fin à la fermeture partielle du gouvernement américain, le shutdown. Huit sénateurs démocrates se sont désolidarisés de leur groupe politique soutenant un accord avec les Républicains permettant de lancer la tenue de votes en ce sens aujourd’hui.
De quoi entrevoir le retour des publications économiques outre-Atlantique et éclairer la prochaine décision de taux de la Fed. Cela pourrait avoir son importance d’autant que, selon le président de la Banque fédérale de réserve de New York, John Williams, interviewé par le Financial Times, la prochaine décision de la Réserve fédérale concernant les taux d'intérêt en décembre est « un véritable exercice d'équilibre ». Bien que « l'inflation soit élevée et ne montre aucun signe de ralentissement pour le moment », l'économie américaine « fait preuve d'une certaine résilience », a-t-il indiqué selon Bloomberg.
Autre bonne nouvelle, la Chine a suspendu ses restrictions à l'exportation concernant plusieurs terres rares, annoncées le 9 octobre 2025, une décision qui fait suite aux négociations menées le mois dernier.
Défense et pharmacie
En ce qui concerne les sociétés, on surveillera le secteur de la pharmacie après l’accord entre Metsera et Pfizer pour le rachat du premier par le second pour un montant de 10 milliards de dollars (8,6 milliards d'euros). Pfizer et Novo Nordisk étaient en concurrence pour ce deal qui aurait permis au laboratoire danois de se relancer dans la course contre l’obésité.
Par ailleurs, selon Bloomberg, l'Allemagne a validé un crédit de 3,5 milliards d’euros d’achat d’équipements militaires auprès de plusieurs entreprises dont Hensoldt, Theon International et Airbus. Ce dernier se verrait ainsi notifier une commande d’1 milliard pour 20 hélicoptères militaires, livrables à partir de 2027. Les députés allemands doivent donner leur accord durant une réunion à huis clos mercredi.
Emeis a annoncé avoir arrêté les termes d’un accord de principe avec ses principaux partenaires bancaires et des investisseurs financiers, qui pourrait permettre à l'ex-Orpea de sortir plus tôt de que prévu de son plan de sauvegarde accélérée, au moyen notamment de nouveaux financements pour un montant total cumulé de 3,15 milliards d'euros
Enfin, Euronext a indiqué vendredi après Bourse qu'il abaissait le seuil d'acceptation de son offre publique d'échange sur l'opérateur de la Bourse d'Athènes, Athex, de 67% à 50% des droits de vote, alors que l’offre se terminera le 17 novembre.
Source Investir